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Vierge Marie - Page 4

  • La prière de Marie

    06.Luceram.ChapelleStGrat.DouceViergePrincesseetEnfant.jpgS'abaissant vers le genre humain avec une indicible charité et tournant vers nous ces yeux si miséricordieux qui sont la lumière du ciel, elle fait monter une prière universelle pour le clergé et pour le peuple, hommes et femmes, vivants et morts. Du ciel, la toute glorieuse nous vient en aide ici-bas, et par sa prière toute-puissante, elle chasse tous les maux et donne tous les biens ; pour tous ceux qui la prient du fond du cœur, elle se fait leur protection pour la vie présente et pour la vie future.


    Amédée de Lausanne, Homélies mariales 7.

     

  • 25 mars : l'Annonciation

    Le Seigneur est avec vous ! Il est en vous, Celui qui est partout,Annonciation.MauriceDenis.jpg

    Celui qui est au ciel, Celui qui, dans les profondeurs, et dans toute la création, est le Maître d'œuvre, le Créateur au-dessus des Chérubins, le conducteur du monde au-dessus des Séraphins, le Fils au sein du Père, le Fils unique en votre sein, le Seigneur, d'une façon que seul il connaît.

    Il est tout entier partout, et tout entier en vous !

     

    Saint Jean Chrysostome (v. 349-407).

  • Marie est bienheureuse

     

    C'était dire : Ma Mère elle-même, que vous avez appelée bienheureuse, est heureuse parce qu'elle garde la parole de Dieu : non point parce qu'en elle la Parole « s'est faite chair et a habité parmi nous » (Jean 1, 14), mais parce qu'elle garde cette même Parole de Dieu par qui elle a été faite et qui, en elle, s'est faite chair.


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études  augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 3, p. 455.

     

  • Sainteté et maternité divine de Marie

    Marie était heureuse parce qu'avant même de l'enfanter elle porta le Maître en son sein. Vois si ce que je dis n'est pas vrai. Comme le Seigneur passait au milieu des foules qui le suivaient et opérait des miracles, une femme s'écria : « Heureux le sein qui t'a porté » (Luc 11, 27). Et le Seigneur, pour qu'on ne recherche pas le bonheur de la chair, qu'a-t-il répondue ? « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) ! Marie elle-même était donc plus heureuse parce qu'elle écouta et garda la parole de Dieu ; elle garda la Vérité en son esprit plus que la chair en son sein. Le Christ est Vérité ; le Christ est chair ; le Christ Vérité fut dans l'esprit de Marie, la chair du Christ dans le sein de Marie ; mais ce qui est dans l'esprit est plus grand que ce qui est porté dans la chair.

    Saint Augustin, Sermo Denis 25, 7 (il est un des premiers à établir le lien entre la sainteté et la maternité divine de Marie).

     

  • La parenté spirituelle avant la parenté charnelle

    Que nous enseigne-t-il par là, sinon à placer notre parenté spirituelle avant notre parenté charnelle et que les hommes sont heureux, non pas du fait qu'ils sont liés par la chair à des juestes et à des saints, mais du fait que, par leur soumission et leur imitation, ils son attachés à leur doctrine et à leurs mœurs ? Marie a donc été plus heureuse de recevoir la foi du Christ que de concevoir la chair du Christ. En effet, à qui disait : « Heureux le sein qui t'a porté », le Christ lui-même a répondu : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 27-28).

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, notes par M.-F. Berrouard, p. 906.

     

     

  • La foi en l'Eucharistie

    La foi en l'Eucharistie

    CongresEucharistique.Quebec.jpegNotre Prédécesseur Grégoire VII lui imposa (à Béranger de Tours) d'émettre sous la foi du serment la déclaration suivante : « je crois de cœur et je confesse de bouche que le pain et le vin qui sont sur l'autel sont, par le mystère de la prière sainte et par les paroles de notre Rédempteur, changés substantiellement en la chair véritable, propre et vivifiante, et au sang de notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'après la consécration ils sont le vrai corps du Christ, qui est né de la Vierge, qui, offert pour le salut du monde, a été suspendu à la Croix, qui siège à la droite du Père, ainsi que le vrai sang du Christ, qui a coulé de son côté. Il n'y est pas seulement figurativement et par la vertu du sacrement, mais dans sa nature propre et dans sa véritable substance ».

    Paul VI, enc. Mysterium Dei, 3 sept 1965.

     

  • Jésus appelle au secours

    Sœur Jeanne de Jésus-Marie, elle aussi de l'Ordre de saint François. Elle méditait un jour sur l'Enfant Jésus persécuté par Hérode, quand elle entendit un grand tumulte, comme de gens armés à la poursuite d'un ennemi. Puis, elle vit un très bel enfant qui fuyait tout hors d'haleine et qui lui dit : « Jeanne, au secours, cache-moi ! Je suis Jésus de Nazareth. Je fuis les pécheurs qui, à l'exemple d'Hérode, me poursuivent et veulent me faire mourir. Sauve-moi. »

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Deuxième douleur.

     

  • La valeur de l'obéissance

    (Marie) apparut un jour à un religieux franciscain, nommé Accorso, qui priait dans sa cellule. Mais celui-ci, appelé en ce moment-là même auprès d'un malade, partit aussitôt à la voix de l'obéissance. À son retour, il retrouva Marie qui l'attendait et qui le loua beaucoup de sa fidélité à obéir. Par contre, elle reprit fortement un autre religieux qui, après le signal donné pour se rendre au réfectoire, s'attardait dans sa cellule pour aceher ses dévotions.

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Vertus de la très Sainte Vierge.

     

     

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

    Quebec.TroisRivieres.MereduSauveur.gif

    Ô chose admirable ! Je contemple Marie. À quelle hauteur m'est-il donné de la voir ! Rien n'est égal à Marie sinon Dieu lui-même ! (...) De Marie, il s'est fait un Fils (le même et pas un autre !). Ainsi, de par sa nature, ce Fils est unique : c'est le Fils commun de Dieu et de Marie. Dieu a créé toutes choses et Marie a enfanté Dieu. Dieu, qui a tout fait, s'est fait lui-même de Marie, refaisant par elle tout ce qu'il avait fait dès l'origine. Dieu est donc le Père des choses créées et Marie la Mère des choses recréées. Dieu est le Père qui construit tout et Marie, la Mère de tout ce qui est reconstruit. Dieu a engendré Celui par qui tout a été fait et Marie a enfanté Celui par qui tout a été sauvé.

     

    Méditations et prières de saint Anselme.

  • La Sainte Famille

    69.Lyon.EgliseImmaculeeConception.VitrailSteFamille.SceneTerrestre.jpgVoici un aperçu de ce que pouviat être la vie de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph :

    "Une vie de louange, comme la Vierge en donne l'exemple dans le Magnificat (Lc 1, 46-55).

    Une vie de piété, comme le montre leur pèlerinage à Jérusalem et leur fidèle accomplissement de la Loi de Moïse (Lc 2-22-24.39 et 2, 41).

    Une vie d'obéissance et d'humilité, comme l'indique la soumission du Fils de Dieu à ses parents (Lc 2, 51). Dans la Sainte Famille, « le plus grand se fait serviteur » (Mc 10, 43) ; l'obéissance est à rebours de la dignité des êtres : le Fils de Dieu est soumis à l'Immaculée qui est soumise à l'homme juste.

    Une vie de service aimant, comme le suggère l'empressement de la Vierge à servir sa cousine (Lc 1, 39).

    Une vie de prière et de méditation car « Marie conservait toutes ces choses et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19.51).

    Une vie pauvre, comme l'indique l'offrande de deux tourterelles prévues pour les personnes de peu de ressources (Lc 2, 24).

    Une vie d'épreuves qui les mènera comme une famille émigrée à gagner l'Égypte (Mt 2, 14).

    Une vie de labeur dans l'atelier du charpentier (Mc 6, 3).

    Une vie de foi surtout, car malgré les avertissements célestes dont ils avaient été les bénéficiaires, Marie et Joseph ne cheminaient pas dans la claire vision (2 Co 5, 7) mais bien dans l'obscurité de notre condition terrestre."

     

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 109.